Comme à mon habitude, j'ai dormi très peu. Je me souvient m'être endormie contre Mac, totalement épuisée de ma journée chargée en émotions.
Je me suis levée tôt bien sûr et, accompagnée de quelques soeurs, je suis allée m'entraîner au maniement des armes. J'ai amélioré la manipulation de l'arc, on a développé des tactiques mais j'ai aussi appris à me servir d'une lance... difficilement d'ailleurs. Je suis courbaturée et je dois manger... il faut que j'oblige mon estomac tiraillé à se nourrir. Il me faut prendre des forces, c'est officiel, la traque est lancée.
J'ai fait comme Lasha m'a demandé, mes cheveux sont colorés et mon visage dissimulé. Me cacher de la sorte augmente mon stress, la traque est plus palpable.
Le kajirus que j'ai offert est un bon cadeau pour Lasha mais aussi pour la tribu. Il semble être un bon élément. Lasha l'a renommé Morèk et pour le moment, il communique par écrit... quelque chose a dû lui arriver à la langue.
J'ai communiqué avec Morèk.. lui par écrit. On a parlé des relations entre hommes et femmes... Enfin, un peu de tout, de la façon dont un homme regarde une femme et ce qu'il communique. Il est très sensé ce mâle, j'aime son raisonnement. Je lui ai chipé son bout de parchemin où il avait écrit quelques mots... juste pour pouvoir les relire sans cesse.
En fin de journée, étant seule au camp en compagnie de Morèk, j'ai décidé de m'organiser une sortie et d'aller voir Eva, EN des Sa Sa'ng Fori. Sachant que cette tribu possède une guérisseuse, j'ai emmené avec moi le slave de Lasha, prétextant vouloir un avis médical concernant sa langue tranchée. Là-bas, Morèk s'est quelque peu montré réticent à obéir mais il a été vite recadré.
De retour au camp, je me suis chargée de punir la mâle, lui interdisant, dès à présent, d'utiliser l'écriture comme moyen d'expression. Il s'est meurtri la langue, il devra donc assumer et trouver d'autres moyens d'expression... quitte à rééduquer sa parole.
On parle de moi, c'est fantastique ! :)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton blog, ça va me faire de la lecture, nul doute.
Morék.