Je suis allée me promener en dehors de la cité, avant que le soleil ne soit trop haut pour brûler ma peau. Là, je me suis trouvée un endroit paisible pour me poser et me laisser aller à mes pensées. Je me suis enfermée avec moi-même pour réfléchir à mon futur proche et le temps que je vais passer sous l'éducation de Nayeli.
Mais on est jamais seul dans le désert. A ma grande surprise, la voix du commandant m'a extirpée de ma méditation, venant voir ce qu'une kajira faisait seule hors des murs protecteurs de la cité. Mes mots ont dû lui inspirer la vérité, il m'a laissé en paix en me demandant de rester prudente.
J'ai croisé mon Maître à la sortie d'une taverne aussi encombrée qu'une place de village en plein marché. J'ai été gentiment invitée à le suivre pour travailler à son service lors de son entretient avec le tarnier qu'il désire employer. Le plaisir de voir mon Maître a dû être perceptible car j'ai pu lire la satisfaction dans le regard des deux hommes lors de mon service du vin de Ka-la-na. Mon Maître a un nouvel homme de main, le tarnier. Si j'ai bien compris, celui-ci sera payé trois ou quatre tarsks d'or. L'homme aux tarns ayant déjà reçu une pièce dorée à l'effigie du Pasha de Klima.
J'ai travaillé au champs une bonne partie de la soirée, le soleil étant moins brûlant. J'ai donc bien avancé dans la récolte des suls, remplissant deux énormes sacs. J'ai rangé le tout à la réserve.
Mon Maître s'est occupé de la panthère Lasha, nommée Varma, alors qu'elle était encore dans la cage suite à sa bagarre de l'outre jour. Je suppose qu'il l'a remise à sa place, je n'en sais pas plus. De mon Côté, j'ai terminé une ou deux tâches pour mon maître, zigzaguant entre les rarius qui s'entraînaient dans la cité.
Tien, pour terminer ma journée, je vais aller jeter un oeil aux plantations et voir si elles ont assez d'eau...
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